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Les Thérapies Cognitives et Comportementales  (TCC) sont des psychothérapies recommandées par la Haute Autorité de Santé. La recherche a prouvé l'efficacité des TCC en les comparant à d'autres thérapies dans le traitement de certains troubles psychologiques chez l’adulte, l’adolescent et l’enfant (Inserm, 2004)

Les TCC postulent que la souffrance psychologique résulte de réactions apprises que nous maintenons de façon rigide dans la durée en raison de leurs bénéfices à court terme malgré leur coût à long terme (ex : les addictions). L'enjeu est de s'affranchir de ses réactions impulsives en les remplaçant par des réponses choisies, non seulement pour développer sa capacité à faire face à l'adversité, mais aussi pour vivre pleinement les moments de bonheur.

 

Ancrée dans une approche scientifique, la thérapie comprend plusieurs étapes : le recueil de la demande, l'évaluation des troubles, l'état des lieux des comportements qui posent problème, l'analyse du fonctionnement psychologique vecteur de souffrance, la validation d'hypothèses de soin, la mise en place du plan de soin avec des objectifs opérationnels. Les progrès sont monitorés à l'aide d'évaluations qualitatives et quantitatives régulières (ex : utilisation d'échelles psychométriques).

Afin de favoriser son autonomie, il est demandé au patient de réaliser des exercices d'entrainement et de mise en pratique entre les séances. Il pourra s'agir d'exercices comportementaux pour apprendre à affronter ce que l'on a tendance à éviter, d’outils cognitifs qui visent à modifier des croyances sources d’émotions négatives, ou encore de techniques corporelles de gestion des émotions dans les situations difficiles.

Aujourd'hui, les TCC dites de « troisième vague » enrichissent les approches comportementales et cognitives par l'apprentissage de compétences émotionnelles. Non seulement pour mieux réagir aux accidents de la vie, mais aussi pour réinvestir une vie pleine et entière qui a pu s'atrophier par l'accumulation d'évitements successifs.

Par exemple, l'évitement systématique de situations inconfortables pour une personne anxieuse, déprimée ou souffrant de TOC peut rétrécir sa vie et son horizon en inhibant progressivement sa capacité de mener à bien ce qui fait le sel de son existence. Cette personne risque de consolider des croyances selon lesquelles ces évitements lui permettraient d'échapper à  des situations perçues comme menaçantes par nature : relations amoureuses, sorties, amitiés, loisirs, engagement professionnel... Une boucle négative s'instaure alors : moins elle s'expose au monde pour en éviter les désagréments, moins elle maintient sa capacité à les surmonter. Surtout, plus elle évite de vivre de nouvelles expériences, plus elle se prive de la dimension plaisante de certaines d’entre elles. Avec cette personne, il s'agira de restaurer sa flexibilité psychologique pour qu'elle puisse s'émanciper de schémas de fonctionnement trop rigides et ajuster au mieux ses réponses aux situations-problèmes.

Les TCC se distinguent de la psychanalyse en ce qu'elles cherchent à comprendre les facteurs de maintien de la souffrance ici et maintenant plutôt que d'en rechercher les causes dans le passé. A cet effet, le thérapeute, à l'inverse du psychanalyste, intervient beaucoup pour diriger le travail réalisé en consultation et entre les séances.

J'inscris ma pratique dans cette logique d'accompagnement en aidant le patient à,

  • Identifier les facteurs de maintien de sa souffrance psychologique,

  • Enrichir son prisme perceptif, cognitif et son attention pour répondre de façon choisie aux situations difficiles et non plus seulement y réagir impulsivement,

  • Déployer tout son registre émotionnel pour se reconnecter avec soi et les autres,

  • Identifier ses valeurs personnelles pour diriger ses conduites,

  • Oser se confronter à des défis émotionnels pour développer sa capacité à ressentir pleinement le chagrin ou la joie.

A la fin de la thérapie, le patient dispose d'une "boîte à outils" sous la forme d'un guide autoporté individualisé pour continuer de développer sa capacité à surmonter les difficultés de la vie, y répondre de façon adaptée sans interprétation biaisée et s'engager dans l'action en restant en phase avec ses valeurs.

​Psychologue-Psychothérapeute 

Inscrit à l'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Ile de France

n° ADELI: 939328134

n° SIRET : 439 307 398 00024

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